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En rappel, en 2013, le parti de notre feu defunt Idriss Deby Itno, paix a son ame, avais souhaité le remplacement du President de la Ceni Proposé par la société civile, accepté par l'ensemble de la classe politique avant sa nomination par le président Déby, le président de la Ceni, Jean-Pierre Madjirangue, etait vraiment au centre d'une polémique entre les acteurs politiques tchadiens.

Un vendredi soir, au sortir d'une audience des membres du Cadre de dialogue politique (CNDP), le général Mahamat Ali Abdallah qui représentait le Mouvement patriotique du salut (MPS, au pouvoir) avais indiqué qu'il fallait "envisager un changement de président a la tête de la Ceni". Deux semaines auparavant, la démission du président de la Ceni avait été demandée par l'ancien Premier ministre, Joseph Djimrangar Dadnadji, en raison "d'une moralité douteuse".

 

Après examen de cette demande, le CNDP, qui regroupe opposition et majorité, a estimé que les "casseroles" que traînerait le président de la Ceni ne sont que des affaires civiles. Pas de quoi, selon lui, demander son remplacement.

Bras de fer pouvoir-opposition

"Qui de nous n'a pas de dette ?", s'interroge ait en ce temps le député de l'opposition, Ngarlejy Yorongar, qui expliqua que "l'acharnement contre Jean-Pierre Madjirangue venait du fait qu'il a résisté a une tentative de corruption. L'autre enjeu est le choix de l'opérateur de la biométrie".

Pour le général Mahamat Ali Abdallah (MPS), "ce que dit Yorongar n'engage que lui. Les dossiers que nous avons reçus au sujet de M. Madjirangue ne nous permettent pas de continuer à travailler avec lui. Dès aujourd'hui, nous allons examiner d'autres candidatures pour désigner un Tchadien qui réunisse les critères d'expérience et de probité morale".

 

Finalement, Mahamat Ali Abdallah n'a pas été suivi.

 

Une partie de l'opposition et la société civile étant oppose au remplacement du president de la Ceni, les membres du CNDP ont décidé, lundi, de s'en remettre à l'arbitrage du président à son retour d'Afrique du sud ou il assiste aux obseques de Nelson Mandela.

 

En ce temps difficile et dans cette periode de Transition menant a un dialogue national inclusif, l'opposition et le parti au pouvoir (MPS) doivent se mettre d'accord sur la mise sur pied d'un cadre de dialogue politique libre et transparent, qui pouvais reflechir et mettre sur pied le Gouvernement de Transition, le CODNI et le CNT, puis au sorti du dialogue retracé et definir un calendrier pour les elections a venir.

 

Nous sommes tous Tchadiens, arretons de nous faire la guerre politique, tribale, clanique et autre.

 

La solution est là, et elle est simple.

 

a bon entendeur, salut.

 

La redaction. 

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